Kalos, Skopein, La beauté dans le changement

Le kaléidoscope a inspiré de nombreux écrivains et philosophes. Dans la mesure où il possède à la fois un nombre « fini » d'éléments mais un nombre de combinaisons qui vont jusqu’ à l’infini. On peut créer un nombre inimaginable d’agencement par le simple fait de bouger les objets qui s’y trouvent. L’image que l’on crée permet également d'illustrer l’idée soutenant que ce ne sont pas les éléments qui font le tout, mais la forme que prend celle-ci. La lumière qui arrive derrière le kaléidoscope transforme les couleurs et les formes de façon éclatante et vivante. Le motif ainsi recréé par le visiteur est unique et personnel.

Comme l’idée du bouddhisme que tout est éphémère, le kaléidoscope peut etre perçu comme une métaphore de la vie. Il donne ainsi une image réconciliant les termes apparemment opposés de la permanence et du changement, il exprime un peu notre rythme de vie passant d’un mode passif permanent à un mode actif changeant. Nouvelle rencontre, nouvel emploi, nouvelle technologie, tout est en transformation autour de nous. Ainsi regarder le beau à travers un kaléidoscope est un peu à une manière de voir la vie, on doit prendre le temps de s’arrêter pour en apprécier sa richesse et sa complexité

Le dynamisme des précurseurs

Le dynamisme des précurseurs est une œuvre d’inspiration constructiviste où ses formes et ses couleurs vives semblent s'enchevêtrer les unes aux autres. Cette œuvre exprime tout le dynamisme et l’énergie créatrice que l'on retrouve dans le secteur Aylmer.

Elle rend hommage aux résidentes et résidents du secteur qui l’ont façonné et qui continuent si bien de le faire.

Grandir ensemble

La sculpture suggère l'inclusion des gens autour de nous pour une meilleure cohabitation en commençant par le Moi et en finissant par le Eux (voir dessins). C’est une sculpture interactive où le visiteur est invité à poser sa figure dans le dernier espace facial, le MOI. J’ai choisi de mettre les deux langues officielles dans un but spécifique d'intégrer les deux cultures d'accueil.

Cette sculpture qui se décompose en 6 plans en 6 pronoms personnels différents, est œuvre d’une hauteur de près de 2 mètres, c'est-à dire de hauteur d’homme. Comme pour rappeler le concept d’ensemble et d’inclusion en mathématique, la base première, le moi, est le point central pour une meilleure cohabitation sociale.

De plus, vue de profil, la sculpture fait aussi référence à un porte-voix, symbolisant la volonté de se faire entendre.

La montée au sommet

Arborescence urbaine